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« Transporter du gaz est dix fois moins cher que transporter des électrons », explique Thierry Lepercq. Par ailleurs, poursuit-il, « avec l’hydrogène, des actifs échoués pourraient même retrouver une seconde jeunesse » ; autrement dit, « pour les gestionnaires d’infrastructures existantes, c’est une planche de salut ». En résumé, « c’est une opportunité pour réindustrialiser notre pays », annonce-t-il avec enthousiasme.
C'est en tout cas ce que dénonce Christian Saint-Étienne. En fait, Paris pourrait tout à fait résister aux injonctions de Bruxelles, et cela en toute légalité selon lui : « soit au titre de la "réserve de sûreté" utilisée pour la gestion de l'eau qui alimente les populations ; soit au titre de l'"intérêt stratégique" pour la gestion de barrages qui déterminent la survie d'une région ». Par ailleurs, Christian Saint-Étienne estime que « le potentiel de développement des barrages existants et les nouveaux équipements envisageables [...] permettraient d'augmenter cette production d'un quart, en commençant par changer les turbines des barrages existants ».
C'est en tout cas ce qu'explique Pierre Genest, directeur opérationnel du métro de Lyon : « L'automatisation permet d'accélérer la cadence. Et, en jonglant avec des trains longs ou courts selon l'affluence, on transporte plus de gens sans consommer plus d'énergie, car on ne fait pas circuler de métros vides aux heures creuses, qui gaspillent de l'électricité. »
Ces qualités ne vont pas toujours de pair : « Le recyclage des panneaux à couche mince serait plus rentable que celui des autres types de panneaux, car ils contiennent des métaux rares. En revanche, les panneaux en silicium cristallin, dont le recyclage est peu rentable, sont dotés d'une durée de vie bien plus longue parce que leurs composants se dégradent moins rapidement. »
Des autocars circulant en Occitanie fonctionnent à l'éthanol. Un carburant produit dans la région à partir du marc de raisin collecté auprès des viticulteurs locaux. La promesse : des émissions de CO2 et de NOx en forte baisse – de respectivement 95 et 50 % par rapport à un véhicule équivalent fonctionnant au gazole.
« PSA réfléchit plutôt à des solutions hybrides, avec des "piles à combustible de moyenne puissance associées à une petite quantité de batteries". "Cela permet d’assurer le démarrage des véhicules et règle la problématique de l’évacuation et du gel de l’eau dans le système", un défi de taille […] lorsque seule la pile à combustible assure la propulsion du véhicule. »
La charbon n'a pas la cote. Les pouvoirs publics prétendent s'en débarrasser. Autant quitter le navire ! Les deux centrales françaises d'Uniper, un groupe allemand, vont donc être cédées à EPH, une entreprise tchèque. « Ce n'est pas forcément une bonne nouvelle », commente L'Usine nouvelle . À noter : il reste trois autres sites où l'on produit encore de l'électricité à partir du charbon dans l'Hexagone, tous sous le contrôle d'EDF.
Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? Pourquoi faciliter le passage des piétons quand on peut innover pour récupérer l'énergie qu'ils dispersent à chaque pas ? Cet article teinté d'ironie critique un certain écologisme technophile.
« Les trains seront construits à partir de rames déjà existantes. Alstom et Eversholt Rail, qui travaillent ensemble depuis quinze ans sur du matériel roulant, proposent de reconfigurer des Class 321 (le modèle de train circulant actuellement sur les rails britanniques) en UMH (Unité Multiple à Hydrogène). »
Selon son président, Patrick Koller : « Nous ne parviendront pas à remplir les objectifs sans employer l'hydrogène sur les poids lourds. Les batteries ne sauront pas obtenir les résultats souhaités. Il faut développer les filières de recharge d'hydrogène »
Les ventes seront vraisemblablement confidentielles : alors que son prix frôle les 80 000 euros, cette voiture souffrira de toute façon du manque d'infrastructures. Cela étant, c'est un pas symbolique qui est ainsi franchi ; l'hydrogène est en marche !
La Centrale électrique de l'Ouest guyanais (CEOG) stockera sous forme d'hydrogène l'énergie emmagasinée via des panneaux solaires. Ce serait, paraît-il, une première mondiale. Rendez-vous à l'automne 2020.
Tandis que l'UE s'interroge sur l'encadrement des investissements étrangers, « au Portugal, les rachats chinois opérés depuis 2011 pourraient donner le contrôle total des réseaux électriques du pays à Pékin ».
Renault ne s'en désintéresse certes pas totalement. Mais « nous ne mettons pas le paquet dessus », a déclaré son P-DG. De toute façon, s'est-il justifié, « il reste beaucoup de progrès à réaliser en termes de coût et de sécurité ».
C'est une première en France ! Deux cents logements seront chauffés en partie avec de l'hydrogène. Lequel est injecté dans le réseau de gaz naturel à Cappelle-la-Grande (Nord) après avoir été produit via des éoliennes ou des panneaux solaires.
L'électricien national investit 16 millions d'euros dans McPhy, un fabricant français d'électrolyseurs et de solutions de stockage et distribution d'hydrogène, dont il devient ainsi l'actionnaire de référence.
Alors que le Gouvernement vient de proclamer son intérêt pour ces technologies, L'Usine nouvelle rend compte des perspectives ouvertes par le recours à l'hydrogène. La France n'est pas dénuée d'atouts en la matière !
Par rapport à une batterie, « beaucoup moins de matériaux critiques entrent dans la composition d'une pile à combustible », souligne Patrick Koller. Son entreprise a pour ambition de « diviser par deux » le coût de cette technologie.
Ces contrats dérivés libellés en renminbi affranchissent partiellement Pékin du dollar pour ses achats de pétrole. Parallèlement, Washington espère voir le WTI supplanter le Brent.
Selon un défenseur de l'industrie mise en cause, cela « n'aura aucun impact sur la consommation de pétrole et conduira à augmenter les émissions de gaz à effet de serre puisque ce qu'on ne produit pas en France, il faudra l'importer ».
Faire chauffer le thé ou bien recharger sa voiture : il faudra choisir ! En effet, les infrastructures énergétiques britanniques ne pourraient pas supporter, en l'état, une sollicitation trop accrue.
Nissan renonce à produire ses propres batteries : « Le constructeur japonais estime que la concurrence entre les fabricants permettra d'avoir accès à des offres plus compétitives que celles qu'il pourrait produire par ses propres moyens. »
Incident dans une centrale nucléaire outre-Rhin : « L'enquête a […] déterminé que l'utilisation de la centrale en suivi de charge, c'est-à-dire en adaptant sa production aux fluctuations du réseau, avait contribué aux dégâts. »
Comme expliqué en 2015 : « La fabrication des batteries est tellement émettrice de CO2 qu'il faut avoir parcouru de 50 000 à 100 000 kilomètres en voiture électrique pour commencer à être moins producteur de CO2 qu'une voiture thermique. »
Aujourd'hui, la pile à combustible a la faveur des ingénieurs. Mais l'hydrogène peut également alimenter un moteur à pistons. Comme sur feue la BMW Hydrogen 7.
Aujourd'hui, la pile à combustible a la faveur des ingénieurs. Mais l'hydrogène peut également alimenter un moteur à pistons. Comme sur feue la BMW Hydrogen 7.
Peut-être les arguments présentés ici doivent-ils être nuancés ? À première vue, ils semblent convaincants. Réduire la consommation de pétrole est une chose ; s'interdire toute production domestique en est une autre.
Votre serviteur n'a pas tout compris à cet article, mais cette technologie semble intéressante. À suivre !
Le CCFA annonce que « le Japon va prendre une longueur d'avance en matière de stations d'hydrogène d'ici à 2020 ». Toyota salue « une approche 100 % japonaise ». Air Liquide n'en participe pas mois au projet.
Quand le libéralisme flirte avec la décroissance : « Notre futur ne réside sans doute pas dans le choix de telle ou telle énergie mais plutôt dans la myriade de stratégies que nous mettrons en œuvre pour les économiser toutes. »
De fait, « il n'y a jamais d'urgence à faire car cela ne crée pas de valeur pour l'exploitant ». Outre les risques d'accident, jamais réduits à zéro, le gestion bien incertaine de l'"après" donne quand même à réfléchir.
Partager son énergie entre voisins, cela devient enfin légal. Cependant, « l'autoconsommation collective […] ne doit pas donner lieu à des opérations autarciques », prévient le Gouvernement. Et pourquoi pas ?
Importer une Tesla à Singapour, cela coûte cher. Estimant les émissions de CO2 nécessaires pour l'alimenter en électricité, les autorités locales l'affublent d'un malus ! Mais il semble bien difficile d'établir un bilan global.
Analyse publiée par Telos : « Soit nous sommes face à un "coup de com" aussi irresponsable que coûteux, soit nous sommes dans une forme de soutien à la production, dans l'espoir de développer une spécialité française. »
Sans entrer dans les détails, cet article donne un aperçu des multiples utilisations auxquelles se prête d'ores et déjà l'hydrogène, en France ou ailleurs, alors qu'un salon vient de leur être consacré à Paris.
La prospection commence, et même l'exploitation à petite échelle : au Mali, un forage de deux cents mètres de profondeur permettrait d'alimenter un village en électricité. Affaire à suivre.
« La cartouche contient une poudre d'hydrures métalliques qui fait office "d'éponge" à hydrogène », explique Sciences et Avenir. De quoi répandre l'utilisation des piles à combustible sans se soucier des infrastructures ?
Emboîtant le pas à Toyota et Honda, le constructeur de Stuttgart devrait commercialiser d'ici deux ou trois ans une déclinaison du GLC équipée d'une pile à combustible. Pas d'annonce fracassante, juste la poursuite d'un petit travail de veille !
Dans la foulée de la Mirai, Toyota commercialisera des bus à pile à combustible en 2017. Objectif : vendre chaque année 30 000 véhicules à hydrogène d'ici 2020. Mais aussi développer des infrastructures recourant à la même technologie.
Une société britannique aurait greffé une pile à combustible sur un smartphone. De quoi décupler son autonomie. Commercialisation d'ici deux ans, nous dit-on. Wait and see. Attention, toutefois : cela risque de mouiller les poches !
Quinze stations délivrant de l'hydrogène vont être installées d'ici trois ans, à l'initiative du conseil régional de Basse-Normandie. De quoi alimenter, dans un premier temps, un parc estimé à trois cents véhicules. C'est un début !
Un nouveau lien traitant du Powerwall de Tesla. Cette analyse-là s'avère plus optimiste que celles que nous avions mentionnées jusqu'à présent. Affaire à suivre !
Le recours au dihydrogène se heurte au cout énergétique et financier de sa production, est-il rappelé dans cette analyse. Effectivement, mais les batteries sont-elles vraiment plus prometteuses que les piles à combustible ?
« Ce sera peut-être un jour intéressant de remplacer le réseau par des batteries », anticipe Vincent Champain, de General Electric, « mais plutôt sous une forme mutualisée au niveau d'un groupe de logements ».
Rien ne semble encore décidé, mais cette hypothèse témoigne de l'intérêt grandissant pour l'hydrogène. Affaire à suivre... Nosu assurons la veille depuis que nous avons consacré un article au sujet !
Apparemment, les Japonais ne sont pas les seuls à caresser le rêve d'un pareil projet. La construction d'une station spatiale par la Chine vers 2020 pourrait être l'occasion d'en poser les premiers jalons.
Lockheed Martin la promet pour très bientôt. À la faveur de réacteurs miniaturisés ! Philippe Fabry nous donne quelques raisons d'y croire. D'autres sont plus sceptiques. Affaire à suivre.
Installer des capteurs photovoltaïques dans l'espace, et transmettre sur terre par micro-ondes l'énergie ainsi récoltée : c'est un projet sur lequel on travaille sérieusement au Japon, souci d'indépendance oblige.
Hugo Chavez aurait « poussé la malédiction de la rente à l'extrême, via l'augmentation du contrôle discrétionnaire et clientéliste de toutes les ressources par l'État ».